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DU CHATELET DE PARIS.
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sœur, des droits qu'elle peut avoir sur les biens ayant appartenu à Jean Mallebranche, labou­reur à Bagneux-Saint-Erblanc, près Paris, leur père, au jour du décès de Thomasse Aubouyn, femme en premières noces dudit Mallebranche, leur mère. — 16 décembre 154g (fol. i56 v°).
3267. — Guillaume Godereau, avocat cn Parlement : déclaration rectificative de la do­nation par lui faite, le 15 février 1548, à Ni­colas Brethe, son neveu, des fruits, profits, revenus et droits des maisons de (tl'Orguillou-zière et de la Bondonnericj. qui avait été li­mitée par erreur aux années 1548 et i54q, ct donation nouvelle, sans restriction aucune, des mômes droits, fruits, profits et revenus. — 1" février 154 9 (fol. i5j v°).
32G8. — Jacques Duboys, laboureur à Saint-Leu-lez-Taverny, et Antoinette de La Rivière, sa femme : donation à Jacques Mar­chant, écolier, étudiant en l'Université de Paris, leur neveu, «ad ce qu'il ayt mieulx de quoy vivre et soy entretenir au colleige », de rentes sur des vignes et heritages à Hé­rouville et Bessancourt. — 28 décembre 1549 (fol. 157 v°)-
3269. — Charles Du Moulin (Du Molin), avocat en Parlement : révocation pour cause d'ingratitude de la donation de la terre et sei­gneurie de Migneaux, qu'il avait faite, seize an­imées auparavant, à Ferry Du Moulin, son frère juiiné, sous réserve des fiefs et terres de.Le­vesque et Guyancourt, à Mareil-Ie-Guyon, pour marier Jeanne Du Moulin, leur sœur. Dans cet acte Charles Du Moulin expose ses griefs contre son frère et déclare rr que depuis le décedz de son père il avoit seul porté la charge de la mai­son..., pourveu à ses despens seur' Marie Du Moulin, sa seur, tenu ledict maistre Ferry aux escolles à Orléans, environ troys ans, et icelluy faict licencié à ses despens, et depuis l'auroit tenu à Paris avec luy, habillé, entretenu, en­seigné el introduict cn l'estat d'advocat en la­dicte Court de Parlement, letout aux despens
dudict déclairant, envers lequel ledict maistre Ferry a esté grandement ingrat, luy faisant du pys qu'il a peu, a faict sinuer mauvais bruict de luy contre vérité, luy a dict plu­sieurs injures atroces, les provocant à ennuy et mellancollie, s'est efforcé séduire et des­tourné les amys dudict déclairant ; luy a substraict ses lettres et tiltres, luy donnant à entendre qu'il en avoit à faire pour les exhiber chez aucuns notaires, qu'il n'estoit pas larron et qui les luy rapporteroit incontinent, ce qu'il n'a faict, ains les luy a dényez qu'il ne les avoit veuz ; luy a vendu les réservez pour ma­rier ladicte Jehanne, leur seur, a tenu ledict déclairant long temps en l'erreur que ledict Ferry avoit vendu lesdictes terres réservées à feu mons' de Pontillault, depuis a esté trouvé estre faubc, icelles avoir esté trouvées avoir esté vendues à ung gentilhomme de la Picardye, et depuis à ung aultre, le tout contre vérité, pour seller audict déclairant le pris de la vente et le nom de celuy auquel il les avoit vendues, tellement que ledict déclairant a esté contrainct marier sadicte seur de ses deniers au reffuz dudict Ferry, qui a déclairé, tant en jugement que dehors, n'en debvoir riens à sadicte seur, ne audict déclairant; en proceddant de malon pis, auroit dict et déclairé ledict Ferry que le­dict déclairant ne luy auroit riens donné et que ledict Ferry n'avoit riens dudict déclairant, et qui pys est, ledict déclairant avoit esté cause des rentes et charges de la maison, vendu les biens d'icelle et les deniers à son prouffict, et qu'il en estoit tenu des dommaiges et interestz envers ledict Ferry, lequel auroit faict plaider cn jugement, le second jour de may mil cinq cens quarante huict, que ledict déclairant auroit consommé et discippé le bien maternel, et en­cores voulloit avoir et usurper tout le bien maternel, auroit aussi, le vendredi tiers de ce moys d'aoust, en jugement prins conclusions diffamatoires;.. — 7 août i548 (fol. i58 v°).
3270. — Charles Du Moulin, avocat en Parlement : révocation de la donation par lui